Formation management participatif : les 3 cerveaux et les sciences cognitives pour mieux comprendre et accompagner les collaborateurs
Les managers doivent désormais connaître les rouages des sciences cognitives pour comprendre les schémas de pensée et accompagner au mieux leurs collaborateurs.
La théorie des 3 cerveaux et les sciences cognitives
Avant de commencer, une devinette :
Pouvez-vous donner la définition de la cognition ?
Cette définition est fondamentale car c'est le point de départ de la communication interpersonnelle.
Définition :
"La cognition est le traitement des informations par le cerveau humain"
Effectivement, lorsque vous connaissez le mode de traitement des informations de votre interlocuteur, il est beaucoup plus facile de s'adapter à son raisonnement cognitif.
Tel est le premier point de vigilance : comprendre la structure de pensée de l'autre pour s'y adapter et ainsi, mettre en place une communication bienveillante et efficace.
Quels liens entre la cognition, les 3 cerveaux, les sciences cognitives et le management participatif ?
L’évolution de l’humanité a débuté depuis des millions d’années et cela continue aujourd’hui avec "le monde du digital" qui reconfigure rapidement et dangereusement le fonctionnement de nos cerveaux.
La communication entre les êtres humains a également suivi cette évolution avec l’apparition successive de 3 cerveaux : les sciences cognitives sont en marche.
Comment les 3 cerveaux ont permis à l’homme d'imposer sa domination sur la planète bleue ?
Au début l’homme n’était qu’un cueilleur qui se réfugiait dans sa grotte en espérant ne pas être mangé trop vite par des bêtes féroces beaucoup plus puissantes que lui.
Les activités de nos lointains ancêtres étaient simples
- Manger
- Boire
- Se reproduire
- Se protéger..... bref SURVIVRE.
Programme intéressant comparé à nos interminables heures de déplacement pour enfin arriver au travail et y passer plus de sept heures par jour.
Revenons à nos 3 cerveaux et aux sciences cognitives en évolution.
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Pour réaliser ces quelques activités primaires de survie, un tout petit cerveau suffisait.
Le premier des 3 cerveaux qui gère ces activités de base s'appelle le cerveau reptilien.
Le cerveau reptilien est le cerveau de l’instinct et de la survie
Ce cerveau est le siège de l'agressivité, de la violence et des comportements impulsifs.
Plus le cerveau est ancien, plus il est puissant sur les comportements.
Le cerveau reptilien est donc plus puissant que les deux autres cerveaux qui apparaîtront beaucoup plus tard lors de l'évolution cognitive de l'espace humaine.
Pour illustrer la puissance du cerveau reptilien :
Que faites vous lorsque vous constatez que votre frigo est vide .
Vous courrez au supermarché pour vous emparer d'un caddy. La chasse à travers les rayons peut commencer.
Les sciences cognitives : les comportements de survie n’ont pas évolué
Les comportements de survie incitent toujours "l'homme moderne" à rechercher de la nourriture qui est maintenant préparée et conditionnée par des industriels : c'est beaucoup plus simple.
De même, lorsque les situations sont incertaines, comme lors de la guerre du Golfe en 1993 ou lors de la crise sanitaire du covid, tout le monde s'est précipité sur la farine, l’huile et les aliments de base pour faire des stocks, et même sur le papier toilette, alors qu'il n'y avait pas de pénurie.
Le cerveau reptilien dicte des comportement instinctifs qui ne sont pas rationnels
Ces comportements de survie et d'agressivité sont inscrits au plus profond de note ADN.
Chaque personne communique et réagit de manière préférentielle sur l’un de ses 3 cerveaux.
Le cerveau reptilien reste le plus puissant sur les comportements.
Maintenant commençons à faire le lien entre les 3 cerveaux, les sciences cognitives et le management.
Le lien entre le management participatif et les 3 cerveaux
Pour adapter sa communication, le manager devra détecter si un collaborateur fonctionne naturellement sur son cerveau reptilien.
Dans ce cas, le manager laissera parler le collaborateur reptilien pour " l’épuiser ".
En effet, le cerveau reptilien ne sait pas communiquer et reste sourd aux arguments des autres. Il est uniquement centré sur lui et sur ses croyances, sans considération pour ses interlocuteurs.
Les collaborateurs reptiliens sont reconnaissables car :
- Ils sont systématiquement en opposition
- Ils reproduisent toujours les mêmes comportements
- Ils travaillent dans la routine
- Ils n’aiment pas les changements
- Ils ne s’investissent pas dans les projets
- Ils ont une marge de progression très limitée
- Ils s'énervent rapidement et deviennent vite agressifs.
Pour mettre en place son management participatif, le manager devra cheminer patiemment avec le collaborateur reptilien pour l’amener à modifier son point de vue, mais ce sera long et pénible.... et parfois désespérant.
Les collaborateurs reptiliens sont difficiles à intégrer et à gérer dans les nouvelles organisations agiles et mouvantes.
Le management collaboratif est le seul qui puisse faire évoluer un collaborateur reptilien
Faisons un petit jeu pratiqué lors de la formation au management participatif
Sur une feuille de papier, écrivez les noms des personnes que vous connaissez et qui fonctionnent naturellement sur leur cerveau reptilien .
Vous savez maintenant comment communiquer avec pour que cela se passe pour le mieux.
Puis le temps s'est écoulé pendant des millions d'années et l'évolution des sciences cognitives a fait son œuvre.
Le second cerveau va apparaître : les sciences cognitives s'enrichissent
Comme nos ancêtres n’avaient pas de carapace et étaient bien moins puissants que les autres animaux, ils se sont vite rendus compte qu’ils étaient en voie de disparition rapide.
L’homme a eu alors la bonne idée de se regrouper
L’homme solitaire s’est alors socialisé car l’union fait la force
Mais comme le cerveau reptilien ne sait pas communiquer, l’homme a développé un second cerveau pour échanger des informations avec ses congénères.
L'apparition du second cerveau
Comme la parole n’existait pas à cette époque reculée, les informations étaient échangées uniquement par deux canaux de communication : le canal visuel et le canal émotionnel.
Ce second cerveau spécialisé dans la gestion émotionnelle et l'analyse visuelle s'appelle le cerveau limbique.
Le cerveau limbique gère les formes, les couleurs et les émotions
L’homme reconnait visuellement les membres de son clan tout en éprouvant des sentiments d’appartenance et de fraternité.
Le cerveau limbique ressent mais ne réfléchit pas !
ATTENTION, le cerveau limbique est la porte ouverte pour les manipulateurs
La formation management participatif apprend au manager à mettre en place une communication interpersonnelle bienveillante et conviviale qui s'appuie sur les mécanismes cognitifs du cerveau limbique.
Le collaborateur limbique fonctionne au relationnel et a besoin d’aimer son manager et être reconnu comme un membre singulier du clan.
Le manager se servira du cerveau limbique de ses collaborateurs pour créer un esprit de tribu qui va fédérer les membres de l'équipe.
Comment reconnaître une personne limbique ?
Le collaborateur qui fonctionne de manière préférentielle sur son cerveau limbique est une personne conviviale, souriante, de bonne volonté et toujours prête à créer ou à développer un projet.
La personne limbique recherche le relationnel positif et a besoin d'échanges pour s'épanouir dans son travail.
Le manager veillera à entretenir une relation conviviale et authentique avec ses collaborateurs limbiques.
Puis l'évolution des sciences cognitives poursuit son long cheminement pour créer l'homme moderne.
Formation management participatif : le troisième cerveau et ses particularités
Puis l’homme a voulu maîtriser son environnement : le troisième cerveau est apparu
L'homme a migré sur l’ensemble de la planète puis s’est sédentarisé.
Il a cultivé la terre et pratiqué l’élevage. Il a ensuite extrait du sol des minerais.
L’évolution cognitive, sociale et technologique va s'accélérer
L’âge de pierre puis l’âge du bronze puis la vapeur avec le charbon.
Pour imposer sa présence sur l'ensemble de la planète terre et en conquérir les richesses, l’homme a développé le troisième cerveau :
Le dernier des 3 cerveaux : le néocortex
L’évolution technologique s'est accélérée au cours du 19° siècle avec la révolution industrielle qui a débuté en Angleterre.
La sidérurgie, l’électricité, l’électrotechnique puis l’informatique et maintenant l’internet et les datas se sont succédés en l'espace d'un siècle et demi.
Le néocortex est le troisième cerveau qui a permis cet extraordinaire développement, avec ses avantages, ses risques et ses inégalités.
Le néocortex est le cerveau stratégique qui analyse, compare, sélectionne et peut se projeter dans l’avenir.
Le cerveau néocortex s'est spécialisé dans la prises des décisions rationnelles.
Comment reconnaître un collaborateur néocortex ?
Un collaborateur qui fonctionne naturellement sur son cerveau néocortex est un collaborateur sérieux, méticuleux, ordonné et qui cherche du sens et de la logique dans son travail.
Le manager prendra soin d'expliquer les contextes, les contraintes, les enjeux et de donner toutes les informations pour que le collaborateur néocortex puisse parfaitement analyser et comprendre le travail à accomplir.
Si les explications ne sont pas claires et explicites, des incompréhensions vont rapidement s'installer entre le manager et son collaborateur néocortex.
Formation management participatif : mais à quoi servent ces 3 cerveaux et les sciences cognitives pour un manager ?
Chaque collaborateur fonctionne naturellement sur un cerveau préférentiel.
Les enseignements de la formation sur le management participatif
- Pour les collaborateurs qui fonctionnent sur le cerveau reptilien, le manager prendra du temps pour écouter pour ensuite donner des consignes précises avec les indicateurs d'évaluation du travail effectué.
Ce ne sera pas facile car avec le collaborateur reptilien, le rapport de force sera constant et souvent accompagné par de la mauvaise volonté, voire de la mauvaise foi.
- Pour les collaborateurs limbiques, le manager entretiendra une complicité et une qualité relationnelle fondée sur la confiance et la reconnaissance.
- Pour les collaborateurs néocortex, le manager prendra une posture distanciée centrée sur des faits et des analyses structurées.
Pour les collaborateurs reptiliens et néocortex, le manager limitera les aspects émotionnels et interpersonnels de la relation qui sont chers aux collaborateurs limbiques.
Les 3 cerveaux et les sciences cognitives pour le management participatif
Selon le mode de fonctionnement cognitif naturel de ses collaborateurs, le manager adoptera une communication différenciée et adaptée à chacun de ses interlocuteurs.
La difficulté pour le manager participatif est de mettre en œuvre des comportements de communication interpersonnelle qui n’appartiennent pas à son schéma naturel de communication, c’est la posture professionnelle de la communication managériale.
Le management participatif, à la croisée de trois sciences :
- Les sciences sociales
- Les sciences cognitives
- Les sciences de la communication
Nous proposons notre formation au management participatif pour accompagner les managers à évoluer dans leur posture comportementale en s'appuyant sur les précieux contenus des sciences cognitives.
Lors de la formation, les participants découvrent ou revisitent les techniques et les outils de la communication interpersonnelle.
La formation proposée est une formation-action très opérationnelle qui permet au manager de prendre du recul et d'interroger son schéma naturel de communication.
Si vous recherchez une formation au management participatif très opérationnelle pour vos managers, contactez-nous, nous avons la solution formation que vous recherchez et qui répondra sur mesure à vos besoins.
Pour un contact direct avec notre responsable des projets pédagogiques et concevoir un dispositif de formation au management collaboratif adapté aux collaborateurs,
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